Page 9 - Adec-Bulletin 03-2004
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Bulletin de l’Association “Les Amis de Comiac” (ADEC) Numéro 3 - 2004 - Page 9
GOUTTE - GOUTTES LONGUES Toutes ces Peyres Brunes se situaient en
GOUTTES REDONDES bordure des grands chemins qui traver-
Du bas latin gota, source qui a donné goth, saient notre région.
le gué et l’ancien français goute. Témoigne
d’une implantation germanique. PERIE (Le)
De petra, pierre
LABADE (Puech de)
Vers Candes. Est-ce une transformation de PEZOUS (Puech des)
levade ce mot indiquerait-il qu’il y eut une Il faut y voir plutôt notre mot patois peze,
pierre levée ? Cf. Les Levades. pezou, petit pois, que celui du nom d’hom-
me gaulois Pisius.
LEBRE (Puech de)
Puech du lièvre. PILOU
Lieu dit dans les bois de Fages, au carre-
MALGOUTTE four du chemin de Mezayrac et de la route
Mauvaise source. Cf. Goutte. de charrois. (voir l’article du précédent bul-
letin).
MOULINS
Les moulins disparus: RUISSEAUX et RIVIÉRES
de BARRIER ALAYRANGUES (voir ce mot dans l’article
del CASTEL, mentionné en 1545 du précédent bulletin);
de CANDES BOUTENEGRE, nègre désigne une terre
de ROUDERGUES, mentionné en 1545 noire, peu fertile;
de la MOULINE, petit moulin CANDES (voir ce mot dans l’article du pré-
du THEIL, de tilus, tilleul cédent bulletin);
del RAÏSSE (rive droite de l’Escalmels, La- la rivière CÈRE, écrit quelquefois sur les
mativie) tenus par les Colomb, verriers de textes anciens Sere (Serre, montagne, raci-
Vieyres ne pré-gauloise SER);
de MONFREU (rive droite de l’Escalmels), ESCALMELS (les Calmels) du bas latin
tenu par les Grenier, verriers de Monfreu. calmis, d’origine pré indo-européenne, déri-
vé de Kal, pierre, hauteur dénudée.
Raïsse : du latin radius, désigne un terrain ESTIVAL, d’origine féodale vient des for-
en pente abrupte, ce terme, d’après G. Bal- mes bas latinisées aestivus et vallis qui,
zagues, ne se rencontre guère qu’en Quer- réunies, désignent des lieux d’estive pour
cy. la transhumance des moutons.
COMBEBELLE (1814), cf. Combe.
Monfreu : mons, colline + freu dérivé de FIEU, de feodis, français fief, propriété ac-
frau, lande, terrain aride, bruyère. quise moyennant une rente perpétuelle;
MAS VIEL doit tirer son nom d’une maison
MOTE (Puech de la) isolée détruite.
Du bas latin mota, hauteur puis tertre arti-
ficiel ou naturel surmonté d’un château. SUC de la BESSIERE
Suc, racine pré indo-européenne kuk; Bes-
MAMORIN siere, du bas latin bettia, dérivé du gaulois
Près d’Alayrangues. Peut être une simplifi- bettu, bouleau. (Cf. St Perdoux).
cation de Mas Morin, de morino, le maure.
SUCOT
MIGIÉ (Puech) Diminutif de suc, sommet.
Apparenté à meja, (mejane serre) du latin
médianus, des terres en indivis ? SUS CAZES ou ROC de LACAMBRE
Sus, sens obscure, peut être du latin sur-
PEYRES BRUNES sum, au dessus. Cazes (cf. Escazes). C’est là
Ainsi que le suppose F.Pressouyre, les que vivait un certain Lacambre, ermite ou
Peyres brunes pouvaient représenter d’an- repris de justice.
ciennes bornes milliaires. Le nom se re-
trouve après Siran, après Calviac et existe VAYRAC
en 1488 aux confronts du mas de Canet. Camp de Vayrac. Nom d’homme latin